Le vœu de silence

Les femmes tiennent secret un grand nombre de choses… Et les mères encore plus…

Je me souviens quand j’ai mis au monde ma 1ère merveille, en 2012, j’ai vécu une grossesse de rêve, celle que je souhaite à toutes les femmes, pas de nausées, pas de fatigue ou douleurs particulières, pas de contractions non plus, c’est d’ailleurs ce qui m’a valu un déclenchement à j+7 du terme. Bébé et moi étions tellement en osmose qu’on aurait pu passer encore quelques mois imbriqués l’une dans l’autre. Oui mais voilà… Un jour, il faut bien quitter le nid… Et il a fallu aider ma fille.

Tout de suite après l’émotion de la présentation, je comprends que quelque chose ne va pas.

On me propose une tétée de bienvenue, bien trop courte à mon goût… Rapidement, on retire mon enfant et on demande au papa de l’accompagner pour lui faire la toilette, lui prendre les mesures et c’est là que j’entends « ça ne marche pas ». Ce n’est pas vraiment ce que j’avais imaginé mais je n’ai pas la force de résister et puis ils savent ce qu’ils font… J’aurais tout le temps de papouiller mon petit bébé quand elle sera toute belle et propre dans son petit pyjama de naissance.

Mais étrangement j’ai la sensation, qu’ils les écartent pour pouvoir s’occuper de moi.

Je les vois s’affairer. La sage-femme et le gynécologue ne semblent pas d’accord. Je sais que quelque chose ne va pas, mais je suis incapable de dire quoi.

Je jette un œil aux machines auxquelles je suis toujours reliée, puis au plafond. J’ai une vision assez proche de ce qui se passe grâce aux plaques dont il est fait, on dirait une espèce de vitre dépolie. Je vois donc très bien que le gynécologue a les deux avant-bras entiers, dans mon intimité, pourtant je ne sens rien, je me sens juste faible et j’ai froid.

Je me dis d’abord un peu comme pour me rassurer, que ce doit être normal après une telle épreuve qu’est l’accouchement. Puis ma vision se trouble, je suis très fatiguée, je devrais peut être dormir un peu, je me sens partir mais je ne fais rien pour me retenir, je me sens bien et je me laisse aller. Je pense à mon papa… J’ai comme l’impression que c’est la fin… Mais je n’ai pas peur, je suis même plutôt sereine ce qui n’est pas du tout, dans mon tempérament. Je cherche alors mon enfant du regard comme si je voulais que ce soit la dernière image que j’emporterai avec moi.

Ce n’est que le lendemain matin, durant la visite de ma sœur, infirmière, que j’ai réalisé, la chance que j’avais eu. Je venais de vivre une hémorragie de la délivrance.

Quand arrive ma belle-famille, ma petite belle-sœur de 18 ans, me demande : comment ça s’est passé ? Si je n’étais pas trop fatiguée ? Et si ce n’est pas trop douloureux ?

C’était l’heure du petit-déjeuner, je lui épargne donc les détails gore. Mais je lui raconte quand même mon accouchement dans les grandes lignes, la pose de la perf et la connaissance des 1ères contractions, la sensation que j’ai ressenti, le fait que finalement, je pensais pouvoir gérer sans péridurale, puis ma montée en tension, la pose de la péridurale en urgence, la douleur ressentie, l’anesthésiste a du s’y prendre à 3 fois, il me piquait chaque fois dans un os !! La gueulante que j’ai poussé « Arrêtez !! Arrêtez tout !! J’en veux plus !!! Vous me faites plus mal que les contractions !! Arrêtez tout, j’en veux plus !! » Et les gentilles infirmières « mais madame, ça va vous soulager, et surtout vous aidez à faire baisser votre tension, il vous la faut. »

Et la partie de rigolade qu’on s’est tapé avec son frère. Oui oui, parce que j’ai ri aussi durant mon accouchement. Je suis vraiment passée par toutes les émotions possibles.

Le moment où je lui demande d’aller chercher l’infirmière, qui sortait à peine de la chambre :

« – va la chercher stp c’est trop bizarre, soit j’ai la tête entre les jambes, soit je me fais dessus,

– c’est pas possible, elle vient juste d’augmenter la dose et elle a dit qu’elle viendrait contrôler d’ici 15 min

– ok alors va lui demander un pot, c’est que je suis en train de me c…. dessus »

Effectivement, à peine les jambes écartées, elle voyait déjà une mèche de cheveux…

Je suis passée assez rapidement sur la dernière étape et je ne me suis pas non trop étendue sur les douleurs, et puis j’étais un peu gênée de lui dire que j’arrivais pas à m’assoir à cause soit d’un déplacement de bassin, soit d’une grosse hémorroïde sortie alors que je poussais trop fort… De toute façon, ça devait se voir à ma façon de me mouvoir dans la pièce, je n’ai rien pu cacher et pour le coup, là, j’aurais peut-être préférée…

Avoue que c’est quand même pas super flatteur de « recevoir » dans cet état de fatigue. Selon l’heure des 1ère visites, t’as même pas eu le temps de prendre une douche, ou de te laver les dents, pas coiffée, peut-être même pas démaquillé, surement encore en pyjama, ou plutôt en chemise de nuit, parce qu’ici ils trouvent ça, plus pratique à soulever lors des multiples contrôles de ton anatomie. Et les slips filet et les serviettes spéciale incontinence, on en parle ?!?

Je me souviens aussi, que mon éloquence a surpris ma belle-mère « ah ben tu vois, à mon époque, on n’était pas si explicite. Non mais c’est bien, au moins on sait à quoi s’attendre.» J’ai reconnu après qu’en effet, je n’avais jamais entendu les femmes autour de moi, s’étendre autant sur leur accouchement… En même temps, fallait pas demander lol

Est-ce que c’est parce qu’entre femmes et mamans, on se comprend, qu’on a pas besoin d’en parler ?

J’ai tout de suite pensé à une grosse secte qui fait vœu de silence concernant la maternité, l’accouchement ou les suites de couches, pour ne pas effrayer les jeunes filles ou les futures mamans, comme dans le sketch de #Florence FORESTI, sur la grossesse :

https://www.youtube.com/watch…

Elle évoque avec beaucoup d’humour « Le secret maternel », cette clause de confidentialité que signe symboliquement les jeunes mères afin qu’elles ne rentrent pas dans les détails de leur accouchement « pour ne pas effrayer les générations futures […] Si on racontait ce qui se passe vraiment durant cette boucherie/ l’accouchement, l’humanité toute entière pourrait s’éteindre en 50 ans à peine » ^^

Mais pourquoi n’en parle-t-on pas ? Par peur de représailles de la « brigade des nurses »?

Sérieusement. J’ai toujours pensé que parler, échanger sur un sujet qui pourrait être source d’angoisse de par son caractère inconnu, pouvait le rendre plus léger, plus familier, plus abordable.

Est-ce par pudeur ? L’accouchement touche quand même au privé, à l’intimité. Est-ce qu’on essaie de garder la distance sociale en taisant certaines choses ?

La vie de la Femme est remplie de tout plein de sujets « dont on ne parle pas » et je pense qu’il est bon que certaines barrières tombent, peu à peu.

Le livre-témoignage de Stéphanie ALLENOU : Mère épuisée, parut en 2011, en est le parfait exemple, puisqu’il « brise un tabou et libère la parole de centaines de femmes aux quatre coins de la France. »

Dans l’article L’épuisement maternel, le site parents.fr fait référence à la psychologue Violaine GUERITAULT, comme étant « la première à avoir utilisé le terme de « Burn-out » pour décrire l’épuisement maternel. « Ce concept avait été uniquement décrit et validé scientifiquement dans le contexte professionnel, explique-elle. J’ai pris ces facteurs et j’ai découvert qu’ils s’appliquaient parfaitement à l’expérience de la mère. » Comme dans le travail, le burn-out maternel ne se produit pas du jour au lendemain, sa progression est lente et sournoise. « Cet état psychologique résulte d’une accumulation de stresseurs variés, caractérisés par une intensité modérée et un aspect chronique et répétitif. », poursuit la spécialiste. Les nuits hachées, les cris des enfants, les responsabilités quotidiennes sont autant de contraintes qui se répètent inlassablement et provoquent à la longue chez la mère un épuisement psychologique et physique. »

Depuis les langues se délient et on trouve de plus en plus de témoignages, d’articles, de blogs et autres forums traitant de ce sujet. Il n’y a qu’à taper ces mots sur #Google pour voir apparaitre des dizaines et des dizaines de liens…

Et franchement, ça fait du bien.

Un jour, quand même, ça me plairait bien, d’avoir l’avis d’un homme sur ce qu’est la vie d’un homme, pour voir à quel point nos visions sont différentes. Mais pour l’instant ce qui m’intéresse c’est notre vie de femme.

Il existe beaucoup de choses à lire sur la théorie, beaucoup d’ouvrages, de sites qui parlent de cet état d’épuisement que nous traversons, toute à un moment donné. Un état qui dure plus ou moins longtemps…

On rentre dans cet état, petit à petit, s’en même s’en rendre compte. Ça commence par la simple fatigue, bébé ne fait pas ses nuits (petite référence à l’article d’Anaïs 😉

Faut dire que nos vies sont tellement stressantes… On doit aller toujours plus vite… On nous en demande toujours plus… Ce n’est jamais suffisant… Jamais assez bien…

On s’impose un rythme de dingue. Je dis bien qu’on S’impose parce que personne d’autre que nous, n’a dit que tout devait être parfait.

Personnellement, j’ai du mal à déléguer, je dirais même que j’en suis incapable, ce n’est pas que je suis une mania du contrôle c’est juste que je ne veux pas embêter. J’ai une très grande capacité d’empathie et me mettre à la place des autres m’empêche de leur demander de l’aide. Chacun à sa vie, ses occupations, ses soucis, je ne vais pas leur en ajouter juste parce que je me sens débordée avec les choses que j’ai à faire.

D’autres avant moi, ont eu un, deux, trois, quatre… enfants, certaines mènent de front vie professionnelle et vie familiale, elles y arrivent. Alors pourquoi pas, moi ?

Doudou et moi, on a fait des choix, en décidant d’avoir une famille.

On n’est pas toujours d’accord mais comme c’est moi qui suis tout le temps avec les filles, nuit et jour, c’est naturellement que mes choix d’éducation se sont imposés. J’ai décidé de me tourner vers une certaine forme d’éducation. On n’est pas toujours d’accord mais il respecte mes choix et j’arrive même à l’emmener à réfléchir autrement.

On n’élève plus les enfants, comme on le faisait. Des découvertes essentielles ont été faites sur le cerveau et on connait les conséquences de certaines attitudes éducatives néfastes.

Le savoir m’oblige à sans cesse m’améliorer, en tant que maman, pour aider mes filles à acquérir l’équilibre émotionnel dont elles ont besoin, pour s’épanouir dans la vie et prendre les chemins qui leurs conviennent.

Je n’aurais jamais cru qu’une vie comme la mienne me ferait rêver un jour. Pourtant, je suis fière de le dire : je me régale, je me sens heureuse et épanouie, vraiment, je ne regrette absolument pas et si c’était à refaire, je le referais sans hésiter une seule seconde.

Seulement, j’ai l’impression d’être tout le temps, fatiguée, ça me fatigue, de me sentir tout le temps comme ça, parfois même ça me déprime…

C’est vrai que notre princesse nous a toujours demandé énormément d’attention de nuits comme de jours, #BABI #EABI #enfantprécoce, c’est vrai aussi que j’ai toujours gérer seule les nuits. Ce n’est pas que Doudou est macho, ça s’est fait naturellement, comme beaucoup de choses entre nous, d’ailleurs.

J’ai toujours eu moins besoin de sommeil que lui… J’allaitais… Je ne me voyais pas le faire se lever juste pour me donner la petite… Il travaillait… Et puis, il s’occupait d’autre chose, ménage, bain, repas.

Mon état de fatigue remonte aussi loin que ça… 4 ans et 4 mois. Je ne dis pas que c’est de sa faute, ma Loulette, elle a besoin de moi et je m’en voudrais de ne pas être là pour elle. De nuit comme de jour, je suis sa maman à temps plein, dans la fatigue ou la maladie.

Mais j’avoue que ce n’est pas toujours évident d’assurer le jour après des nuits hachées, comme ça.

Puis y a eu l’envie d’un 2ème bébé… des fc… qui ont été très difficiles pour moi, mais dont je n’ai pas parlé parce que je n’avais pas les mots, parce que je me sentais incomprise, parce que c’était ma douleur à moi et que personne ne pouvait ressentir ce que je ressentais, parce qu’il y avait ma petite fille qui n’aurait pas compris que je me laisse aller, parce que… parce que ce n’est jamais le bon moment et que lorsque le temps passe, ce n’est plus le bon moment…

Bébé 2 s’est installé, la découverte de la maladie auto-immune responsable des fc, une grossesse difficile à me piquer tous les jours, pour ne pas que des caillots de sang se forment et empêchent la liaison sanguine jusqu’à mon bébé… Se préparer à chaque examen à ce qu’on nous dise que c’est fini. J’ai eu beaucoup de mal à m’impliquer dans cette grossesse tellement j’étais sûre que nous n’irions pas jusqu’au bout… Puis la naissance et la culpabilité de ne pas avoir pris le temps d’apprécier ce moment pour mon bébé, pas ou peu de communications alors que je sais l’importance que ça a les sensations, les émotions, les échanges intra-utérin…

Les 1ers mois de vie de notre petite fée, ont été tellement difficile…

La fatigue qui s’accumule encore et encore. Notre princesse qui ne fait toujours pas ses nuits, l’inquiétude qui en découle. Petite fée, si fragile, qui souffre nuit et jour jusqu’à ce qu’on découvre ses allergies.

On m’a bien proposé de prendre « la grande » pour « me reposer » un peu, mais je n’ai jamais voulu.

Faut dire que quand j’entends les principes éducatifs qu’on me donne, les retours d’expérience et les exemples de laisser pleurer entre autres, je n’ai absolument pas envie qu’on fasse ça à ma fille, alors que j’ai toujours tout fait pour que son sommeil s’apaise.

Je connais l’hypersensibilité de ma princesse et j’ai eu peur qu’elle se sente délaissée, abandonnée au profit de sa petite sœur. J’aurais peut-être dû lui faire confiance et essayer pour voir ce que ça aurait pu donner. Elle a beaucoup de force et elle aurait peut-être pu faire la différence entre la maison et chez les autres, mais je n’ai pas pris le risque de voir empirer les choses…

Les nuits étaient assez compliquées et les couchers suffisamment source d’angoisse pour elle, pour en rajouter.

Et puis, c’est mon rôle de maman d’être là pour elle, je ne vais pas la laisser parce que c’est difficile ou fatiguant.

Aujourd’hui ce n’est plus pareil, elle a grandi et elle est capable de dire si elle veut ou pas aller avec les gens et je respecte sa décision.

Je suis même ravie de voir à quel point, elle est contente d’aller se promener avec son grand-père, à quel point elle est impatiente que sa mamie se réveille pour aller lui faire un petit câlin, ou encore comme elle est contente d’aller jouer chez sa tatie avec ses cousins, parce que c’est elle qui en exprime l’envie.

Pour mini, c’est encore différent… J’avoue que j’ai peur qu’elle puisse être en contact avec ses allergènes et que ça la mette en danger. J’ai peur que les nuits qui s’en suivent soient catastrophiques et je ne parvienne pas à la soulager.

Quand je me relis, j’ai l’impression d’être une mère angoissée qui étouffe ses enfants… Est-ce aussi cette impression que ça donne de l’extérieur ?

Ça me fait penser à un livre qu’on m’a récemment conseillé : « La maladie cherche à me guérir », du Docteur Philippe Dransart.

Il paraitrait que les angoisses de la mère seraient responsables des maladies types allergies de ses enfants…

Vous pouvez imaginer à quel point cette nouvelle m’a culpabilisé encore que plus que je ne le faisais déjà toute seule, en me disant que c’était peut-être à cause de toutes ces piqures que je devais me faire quotidiennement enceinte, pour éviter qu’un caillot de sang ne se forme au mauvaise endroit…

Vous l’avez peut-être lu, vous-même ? Vous en avez pensé quoi ?

Je serais curieuse de lire ce livre, pour en savoir un peu plus et me faire ma propre idée.

En ce moment, je suis en pleine ébullition, j’ai des tas d’envie, pleins d’idées… Tout m’intéresse. J’ai envie de lire, de me renseigner sur des sujets qui m’intéressent, de mettre en place ce que j’apprends… Mais je manque terriblement de temps !!

C’est toujours comme ça…

C’est toujours quand tu as des millions de choses à faire, que tu es le plus fatiguée, malade ou que tu n’as tout simplement rien envie de faire.

Comme quand il arrive la fin du mois et que tu as envie de tout, dans les magasins ^^.

Est-ce que c’est parce que je commence, enfin, à prendre conscience que c’est important de faire des choses qui m’intéressent, moi ? De prendre du temps pour moi et rien que pour moi ?

On dirait que je me réveille d’un long sommeil intellectuel, alors que j’en aurais physiquement tellement besoin…

Cette dernière semaine de maladie bronchite asthmatiforme pour l’une, trachéite et rhinopharyngite, a fini de m’achever.

C’est mon corps qui me demande de l’aide, comme je n’ai jamais réussi à le faire moi-même.

Je ne pense pas que ce soit par orgueil, même si ce n’est pas évident à admettre que d’autres y arrivent et y sont arrivés avant moi, sans faire état d’une telle fatigue, d’un tel débordement physique et émotionnel…

Est-ce que toutes les mères ont toujours cachés, mentis ou vécus avec cette fatigue sans jamais s’en plaindre, ni en parler de peur de se sentir incapable, jugée ? Ou tout simplement parce que c’est comme ça : être mère ? Est-ce que ça fait partie des secrets de femme qu’on ne doit pas divulguer pour ne pas effrayer les générations futures ?

Le modèle éducatif que j’ai choisi me demande des ajustements quotidiens. Je dois souvent prendre sur moi, expliquer encore et encore plutôt que d’hurler des ordres ou de distribuer des menaces ou des fessées. Ce n’est pas tous les jours, facile. Je commets des erreurs, je dois m’améliorer, sans cesse.

Je ne veux pas demander de l’aide de peur d’entendre que j’en fais trop pour mes filles, que je suis trop à leur écoute…

Je ne veux pas que par cet appel à l’aide, on puisse remettre en question les principes d’éducation que j’ai choisi.

Demander de l’aide à des gens qui ne partagent pas mes idées, serait comme reconnaitre que j’ai échouée, parce que je ne suis pas à la hauteur des efforts que ça demande…

Il faut que je trouve le moyen de me reposer, de me requinquer.

Une fois que j’y serai parvenue, je vais prendre un peu plus de temps pour moi.

Je vais continuer le #defijapprendsaprendresoindemoi jusqu’à ce que ça devient une envie, une habitude, une routine quelque chose de normal, que maman prenne du temps pour elle.

Ça ne veut pas dire les oublier, ni même de sacrifier de mon temps avec elle, pour moi. Ça veut dire, enfin j’ai compris, qu’il faut savoir trouver l’équilibre entre les autres et soi-même pour se sentir bien.

Il faut s’écouter, écouter ses envies. On peut vivre à travers le bonheur des autres… Ça fonctionne un temps, mais un jour, ça suffit plus…

Je veux montrer, par l’exemple, à mes filles qu’il est essentiel, sinon vital, d’apprendre à se connaitre, pour faire leur choix de vie en fonction d’elles et non en fonction des autres.

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